DEVENIR LA MUSE FETICHISTE D UN PHOTOGRAPHE

En 1990, je sortais d’une passion photographique avec une chanteuse aux
cheveux roux flamboyants (Voir le blog précédent).

J’avais donc besoin d’une nouvelle égérie, une nouvelle muse.
J’avais besoin d’un choc esthétique, un nouveau défi, une autre femme
exceptionnelle, une femme dans ma vie d’artiste.

Marlène avait rendez-vous avec moi le 26 Février 1990. A l’instant ou je l’ai vu devant mon bureau, j’ai su que j’allais être un photographe heureux avec de nouvelles émotions.

Elle était exubérante, drôle, franche et belle. Et en plus de cette beauté rare, elle possédait cette fragilité en plus et une sensibilité que l’on trouve chez certaines stars de l’image ou du cinéma.

Marilyn ou Bardot étaient faites ainsi.

Je lui fis 3 polars. Elle était magique. MAGIQUE. ENVOUTANTE.

Notre érotisme et notre vie devinrent presque scandaleux à l’aube des années 90, une époque ou personne ne connaissait le fétichisme et son esthétisme.

On devint connus et très médiatisés en presque moins d’un an.
J’avais créé une muse fétichiste avant l’heure, avant que toute la pub et Madonna ne s’emparent de cette nouvelle tendance.

On publia le fameux catalogue PHYLEA (20 000 ex vendus à ce jour ) et le non moins célèbre MARLENE LOVE (8000 ex) qui fit de nous un couple artistique reconnu et incontournable.

On fit de nombreuses compagnes de lingerie, des clips érotiques pour la télévision, plus de 150 couvertures à travers le monde, des portfolios dans
tous les grands mensuels mondiaux de charme, photographie et autres.
Puis, Marlène partit en Espagne poussé vers l’étranger par ses détracteurs, le fisc

et ses rivales de l’époque. En France, on n’aime pas la réussite insolente.
Je continuais mon chemin à la recherche d’une nouvelle muse.

Les candidates devinrent nombreuses.

Je l’ai revu plusieurs fois cette année.

Nos liens sont forts.
Marlène est passé à coté d’une grande carrière et c’est vraiment dommage.
Le train ne passe qu’une fois.

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