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DEVENIR LA TENDRE MUSE D’UN PHOTOGRAPHE

Parmi tous les modèles que je rencontrais lors de mes castings et qui espéraient
devenir aussi célèbre qu’une Marlène, débarqua dans mon studio une certaine Julia.

Cette jeune et jolie étudiante, métis, peul, fit quelques tests qui se révélèrent vite très prometteurs.

Elle se demandait ce qu’elle pouvait faire dans la photo en tant que modèle et la question des films X lui grattait la tête.

Notre travail portait ses fruits et elle aimait ce que je faisais d’elle.
Avec mes photos, elle alla voir PIerre Woodman et devint Julia Channel très rapidement.

Julia est l’une des femmes les plus importantes dans ma vie.

Elle est la dernière à avoir été maquillée par mon ami et bras droit Denis Menendez, mort du SIDA en 1994.

Elle est donc la première hardeuse à avoir pris conscience de ce problème
et a stoppé le porno pour cette raison dénonçant les abus et les dérives de cette profession.

Elle fut aussi mon premier contact avec le X et de ce fait toutes les grandes hardeuses des années 90 vinrent me voir pour faire des images plus nobles.
Mon style leur redonnait une vertu perdue et une belle image, autre que celle dont elles souffraient à cause de leur milieu.

Nous avons travaillé pendant très longtemps ensemble et une amitié sincère s’est nouée entre nous. Nous sommes liés par le temps et une tendresse infinie.

Elle est vraiment l’une des femmes de ma vie et l’une de mes muses majeures

DEVENIR LA MUSE FETICHISTE D UN PHOTOGRAPHE

En 1990, je sortais d’une passion photographique avec une chanteuse aux
cheveux roux flamboyants (Voir le blog précédent).

J’avais donc besoin d’une nouvelle égérie, une nouvelle muse.
J’avais besoin d’un choc esthétique, un nouveau défi, une autre femme
exceptionnelle, une femme dans ma vie d’artiste.

Marlène avait rendez-vous avec moi le 26 Février 1990. A l’instant ou je l’ai vu devant mon bureau, j’ai su que j’allais être un photographe heureux avec de nouvelles émotions.

Elle était exubérante, drôle, franche et belle. Et en plus de cette beauté rare, elle possédait cette fragilité en plus et une sensibilité que l’on trouve chez certaines stars de l’image ou du cinéma.

Marilyn ou Bardot étaient faites ainsi.

Je lui fis 3 polars. Elle était magique. MAGIQUE. ENVOUTANTE.

Notre érotisme et notre vie devinrent presque scandaleux à l’aube des années 90, une époque ou personne ne connaissait le fétichisme et son esthétisme.

On devint connus et très médiatisés en presque moins d’un an.
J’avais créé une muse fétichiste avant l’heure, avant que toute la pub et Madonna ne s’emparent de cette nouvelle tendance.

On publia le fameux catalogue PHYLEA (20 000 ex vendus à ce jour ) et le non moins célèbre MARLENE LOVE (8000 ex) qui fit de nous un couple artistique reconnu et incontournable.

On fit de nombreuses compagnes de lingerie, des clips érotiques pour la télévision, plus de 150 couvertures à travers le monde, des portfolios dans
tous les grands mensuels mondiaux de charme, photographie et autres.
Puis, Marlène partit en Espagne poussé vers l’étranger par ses détracteurs, le fisc

et ses rivales de l’époque. En France, on n’aime pas la réussite insolente.
Je continuais mon chemin à la recherche d’une nouvelle muse.

Les candidates devinrent nombreuses.

Je l’ai revu plusieurs fois cette année.

Nos liens sont forts.
Marlène est passé à coté d’une grande carrière et c’est vraiment dommage.
Le train ne passe qu’une fois.

DEVENIR LA MUSE STAR D’UN PHOTOGRAPHE

J’avais réalisé en 1984, pour ma série, les fameux Casanovas, une image de ma sœur Virginie dans un château très connu de la région de Blois.

Cette image avait séduit Mylène, comme toutes les autres photos de la série.

C’est ce travail photographique qui déclencha chez elle le désir de travailler avec moi.

La couleur de la perruque que portait Virginie est… car personne ne le sait à ce jour… abricot…

Comme le rouge que l’on trouve sur un abricot un peu mur. Sur mon ordre et sur les indications de Denis, les ateliers Poulain, célèbres perruquiers de théâtre des années 80, réalisèrent cette couleur insensée.

Cette couleur rousse est très différente de la couleur des cheveux de Mylène. Ce roux abricot est beaucoup plus vif.

Nous étions au printemps de l’année 1987.

Personne ne décida cela en particulier ou tout le monde peut-être. Pour ma part, discuter sur qui ou pourquoi n’est pas essentiel. Les échanges d’idées apportent de l’eau au moulin.

En tous les cas, Mylène avait toujours une reproduction de la photographie de Virginie sur une étagère bien en évidence pour mémoire. Elle y réfléchissait sans doute.

Nous en parlions. Mylène avait compris que cette nouvelle couleur était mieux que la sienne.

Je le lui ai confirmé et l’avis d’un proche est toujours essentiel.

Ce fut donc tout d’abord un simple coiffeur de la rue Jean Mermoz à Paris où j’avais conduit Mylène qui reproduisit cette teinture, photo en main.

Aujourd’hui, il est aisé de comprendre l’importance de cette période pour l’image de Mylène.

Seuls Michel Polnareff ou Claude François en France avaient compris avant elle l’importance du look pour un artiste et, de nos jours, une simple paire de lunettes blanches est synonyme de Polnareff de même qu’un costume à paillettes nous fait penser à Cloclo.

La couleur abricot sera toujours associée au mythe Farmer.

Nous étions toujours dans un studio rue des Acacias, mais cette fois dans le plus grand.

Il y avait un portant plein de tenues plus belles les unes que les autres. Mylène était retournée chez le coiffeur la veille pour avoir une couleur rousse impeccable.

Nous fîmes une série avec un chemisier blanc et un fuseau noir, entre autres.

C’est la plus connue car elle a été énormément publiée. Vêtue de cette tenue elle ressemblait à un toréador, éclatante et libérée.

Je n’avais pas encore de statut de photographe reconnu. Pour en être, il faut créer des images qui restent, qui ne passent pas avec le temps. Seul le noir et blanc a le pouvoir de fixer à jamais le souvenir d’un Cocteau, une Marilyn, une Piaf, un Cary Grant, un Steve Mc Queen ou même un Zorro, faisant ainsi de ces géants des stars immortelles.

Et permettant à son auteur d’entrer dans la cour des grands, tels Newton ou Doisneau.

Mylène était « ma » star, et je me devais de l’immortaliser.

Je désirais lui prouver que j’étais le meilleur pour elle, pour nous. A-t-elle un jour compris la valeur de ce présent que je lui offrais ?

Il s’agissait de mes premières grandes photos en noir et blanc.

Je connaissais le travail d’Alekan, le meilleur directeur photo des grandes années du cinéma, les films d’Hitchcock ou ceux d’Eric Von Stroheim.

Que seraient aujourd’hui Grace Kelly, Harry Baur ou Jean Gabin sans ces talents inouïs ? Je pris aussi exemple sur Harcourt, le studio mythique.

J’y ajoutai une touche personnelle à base de réflexion de miroirs, et j’obtins ainsi le cadeau parfait pour ma muse.

J’étais heureux. Toute cette sensualité qui s’en dégage est incroyable.

Mylène a rarement donné autant d’elle-même dans une photo, c’est une invitation au rêve, au désir, ce sont les instants magiques d’une intimité partagée qu’elle ne donnera plus que dans ses chansons.

DEVENIR LA MUSE EROTIQUE D’UN PHOTOGRAPHE

GLORIA, la 1ère muse érotique (Chap 2)

Dès 1983, Gloria réalisa pour moi de très nombreuses photos de lingerie.
Nous étions très proches et elle aimait poser pour moi.

J’étais fou d’amour de cette jeune yougoslave qui vint en France bien avant
cette mode des filles de l’Est.

C’est elle qui succéda à Brigitte dans mon coeur.

Elle m’apporta une douce sensualité, un érotisme qui allait faire naitre en moi
la photographie érotique.
Cette image l’a représente parfaitement dans toute sa beauté.

C’est surtout Gloria qui fut, en 1985, la muse du fameux nu de dos de la série
 »LES CASANOVAS » qui m’apporta tant de bonheur, de joie, et qui est devenu
l’une des trois grandes images de ma carrière.
Il y a 5 ans , je l’ai revu. Toujours aussi belle. Elle a un poste important dans une maison de haute couture française.

La meilleure.
Elle reste étonnée du succès de ce « Casanovas » et ne comprends pas pourquoi
le public l’aime avec une perruque.

Je lui a répondu: « c’est le creux de tes reins qui fait la différence, pas la perruque… »
(Il faut dire qu’à cette époque, chez une fille, tout était vrai et authentique.)

Elle a souri et m’a pris la main gentiment. Je ne sais pas si elle m’a cru.

Devenir la muse d’un photographe..

LA MUSE
Je vais vous faire connaitre au fil des semaines les secrets de mes muses, celles qui j’ai créées au fil des années et qui m’ont fait aimer la Femme au travers d’une passion : la photographie.
J’aime être un pygmalion et l’essentiel de mon travail d’images repose sur les sentiments.
Quelle récompense suprême pour un pygmalion de voir éclore ses roses !!!

BRIGITTE, ma première muse ( Chap 1)

BRIGITTE fut l’inspiratrice d’une vie de photographe…
Il ne pouvait y avoir de style Christophe Mourthé sans parler de la première
muse, l’initiatrice, celle avec qui tout a commencé…
C’est au travers de nos regards en parfaite osmose que j’ai pu faire naitre
ce style élégant, sophistiqué, teinté de classe, d’humour et parfois aussi
de provocation.
Brigitte est la première muse, mon premier Amour, mais aussi et surtout celle
qui a été le déclencheur de la création de mon univers photographique.
Je lui ai toujours offert le meilleur de mon Art en devenir avec passion.
Cette image qui la représente divinement, résume l’essentiel de mon Amour
pour cette femme d’exception qui m’a tout apporté. Elle y incarne une femme
mystérieuse comme je les aime. Une Femme Fatale comme on peut en rêver.
Une vraie.
Pour la définition de la Femme Fatale…voir l’article précédent….:)